Après les Batman soignés de Tim Burton et les délires bariolés de Joel Schumacher voici Batman à la sauce Nolan !
Finis les super-méchants aux super-pouvoirs qui veulent en découdre avec Batman, Batman begins et encore plus the Dark Knight jouent à fond la carte du réalisme. Batman s'attaque à la pègre et ce n'est pas une mince affaire surtout quand un individu complètement incontrôlable comme le Joker vient pointer son nez !
Le film, construit à la manière d'un polar, tient en haleine de bout en bout. Combats acharnés, réflexions sur le monde, tout y passe.
Le Joker est machiavélique au possible, Batman se pose des questions sur son rôle de justicier et Harvey Double-face est à la fois effrayant et touchant.
Les coups de théâtre, quant à eux ne manquent pas mais je ne vous en direz pas plus.
Le bémol : le film est trop riche en idées à tel point que 2h24 c'est insuffisant ! Espèrons qu'on nous mettra en DVD la version du réalisateur qui au départ voulait faire un film de 2h45 !
Bon après il y aura toujours des nostalgiques qui reprocheront à ce Batman son aspect trop réaliste ce que je comprends parfaitement. Mais à la vérité pourquoi Batman passerait son temps à combattre des méchants en justaucorps ? Les petits bandits constituent aussi son train-train quotidien.
Allez pour finir une réplique désormais culte qui ne révèle rien sur le film rassurez-vous :"Je vais faire disparaître ce stylo. Ta daaaaaaaaaaaa, il a disparu !"